J'ai lu....
4 romans très chouettes au programme de mes dernières semaines de lecture.
A voir selon vos goûts
On commence avec un polar....
L'énigme de la chambre 622 de Joël Dicker
Au début de l'été 2018, Joël, un très célèbre auteur de romans se rend dans un palace suisse
pour y passer ses vacances.
Le Palace lui a réservé la chambre 621-bis car la 622 n’existe pas.
C’est à partir de cet élément intriguant que Scarlett, la voisine de chambre de Joël,
qu’elle appelle affectueusement l’ « Écrivain », va le convaincre d’écrire sur ce mystère.
Ils vont vite se rendre compte que cette chambre a été le lieu d’un crime.
Scarlett s’improvisera assistante.
Elle entraînera l’ « Écrivain » dans la résolution de l’énigme pour identifier le meurtrier.
Style très vif, on va de surprise en surprise, beaucoup d'aller-retours temporels,
faut suivre parfois...
mais efficace.
J'ai beaucoup aimé !
o-o-o-o
Le gang des rêves de Luca di Fulvio
New York !
En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens,
la ville est synonyme de « rêve américain ».
C’est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge,
compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils.
Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler,
Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté,
avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut.
L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth.
Excellent roman, dans l'ambiance de New York des années folles...
Je n'ai pas aimé, j'ai adoré !
o-o-o-o
Etés Anglais de Elizabeth Jane Howard (Saga des Cazalets - tome1)
Juillet 1937. À Home Place, au coeur du Sussex,
jardiniers, femmes de chambre et cuisinière sont sur le pont.
La Duche orchestre le ballet des domestiques avant l'arrivée de ses trois fils,
Hugh, Edward et Rupert Cazalet, en chemin depuis Londres
avec épouses, enfants et gouvernantes.
Aux préoccupations des adultes font écho les inquiétudes des enfants,
et à la résilience des femmes, qu'elles soient épouses, fillettes ou domestiques,
répond la toute-puissance - ou l'impuissance - des hommes.
L'été regorge d'incertitudes mais, sans l'ombre d'un doute, une nouvelle guerre approche :
entre pique-niques sur la plage et soirées auprès du gramophone,
il faudra inventorier lits de camp et masques à gaz.
Tout en longueur et en langueur, mais on ne peut se résoudre à le laisser tomber,
ce roman m'a bien plu, la suite très prochainement.
o-o-o-o
Et enfin ma pépite,
La brodeuse de Winchester de Tracy Chevalier
1932. Violet Speedwell est l'une de ces millions de femmes anglaises restées célibataires
depuis que la Première Guerre mondiale a décimé toute une génération de fiancés potentiels.
Méprisées dans les journaux, tolérées par les familles malgré une condescendance exaspérée,
elles vivent à une époque où les attentes de la société
quant à l'avenir des femmes sont des plus rigides.
Des attentes que Violet est sur le point de faire voler en éclats.
En quittant Southampton et sa mère acariâtre pour s'installer à Winchester,
où elle continue de travailler comme dactylo pour une compagnie d'assurances,
elle espérait trouver de nouveaux amis, une nouvelle vie.
En s'arrêtant dans la cathédrale un jour qu'elle est partie acheter un ruban de machine à écrire,
elle découvre un cercle de brodeuses occupées à confectionner des coussins et agenouilloirs.
Violet, qui n'était pas particulièrement douée pour la couture,
y trouvera l'amitié, le soutien et la créativité capables de rivaliser avec le dédain et les préjugés.
Son histoire s'inspire de celle de Louisa Pesel, la fondatrice du cercle des Brodeuses de la cathédrale de Winchester
Pour nous brodeuses, mais pas uniquement mais on est je pense,
encore plus sensible aux passages de la découverte de la broderie par Violet,
à l'ambiance au sein du cercle de brodeuses....
Une pépite donc
A vous de jouer maintenant !
A bientôt
Vava