Vous avez dit "pinkeep" ?
Un pinkeep est un pique-aiguille. Les aiguilles ont pris plus ou moins la forme qu’elles présentent aujourd’hui vers le XVè. Très précieuses car très coûteuses, elles étaient conservées dans des étuis rigides en os, ivoire ou argent selon les moyens de la couturière.
A l’époque victorienne, quand de nouveaux procédés de fabrication ont rendu moins chères les aiguilles, les dames ont pris l’habitude de les conserver dans ces pique-aiguilles (pinkeep), cet outil est même devenu un objet de collection.
De nos jours, complètement inutile (donc rigoureusement indispensable !!! comme disait Jérôme Bonaldi à la grande époque de Canal +), il est devenu très courant dans tous les nécessaires de brodeuses.
Depuis quelques temps, c’est un petit objet très en vogue dans le milieu des brodeuses. C’est un petit cadeau sympathique, rapide à exécuter, permettant de laisser libre cours à son imagination dans l’utilisation des couleurs, des toiles, des aiguilles ou des perles. C’est aussi l’objet d’échange entre brodeuses.
Mon premier pinkeep était une catastrophe, j’en parle à Natty ma cousine, qui me « dépanne » en trois minutes au téléphone (j’habite Nantes et elle Orléans !!). Depuis c’est parti, comme le monte la photo suivante… un vrai régal de préparer les fêtes en brodant !!
Un autre pinkeep qui m'a été offert par Natty, une jolie surprise en octobre qui m'a ravi. Elle l'a agrémenté de petites roses qu'elle avait fabriquées en pâte fimo, qui lui donnent un cachet supplémentaire.
Hier soir, invités chez des amis pour souper, j’ai emballé un pinkeep avce un motif de Noël, et hop… un petit cadeau bien personnel qui trônait déjà sur la cheminée à notre départ. Cet objet a bien entendu un peu intrigué tout le monde à ce dîner (qu’est-ce-que c’est ? ça sert à quoi ? ça vient d’où ?...) , d’où la proposition des convives de me voir faire dès le lendemain un article sur mon blog au sujet des pinkeeps !
Chose faite.
Bon dimanche
Valérie